UN PROJET DE LITURGIE ORTHODOXE INCULTUREE A L'OCCIDENT
1.Une liturgie pour l'Eglise locale:
Sa Sainteté
Abba Shénouda III selon la tradition ecclésiale qui pose la sollicitude des
grandes églises sur les petites communautés a intégré avec bienveillance deux
éparchies particulières non égyptiennes de langue et de culture dans le saint
Patriarcat Copte-Orthodoxe d'Alexandrie:
L'Eglise orthodoxe des Iles britanniques et l'Eglise copte-orthodoxe française.
Ces deux diocèses ont vocation à devenir Eglise locale pour des chrétiens de
leur territoire.
Pour le
sujet qui motive cette note, nous ne citerons l'Eglise orthodoxe des Iles
britanniques que pour indiquer que Sa Sainteté a autorisé pour la célébration
du culte de ses communautés la liturgie de saint Jacques.
Les statuts
de l'Eglise copte-orthodoxe française lui donne l'honneur d'utiliser la
liturgie de l'Eglise-Mère selon les livres sacrés en usage en Egypte.
C'est une
grande joie et une grande sécurité pour la vie spirituelle et canonique, de
communier ainsi à la source de la tradition qui a sanctifié les pères et fidèles
de tous les siècles en Egypte et ailleurs dans le monde.
Car nous savons, par l'intermédiaire notamment de saint Jean Cassien, que les traditions égyptiennes ont alimenté surtout la vie monastique occidentale puis l'antique liturgie dite "des Gaules" qui, en disparaissant au 10è.S au profit du rite romain l'a considérablement enrichi du meilleur de son hymnologie et de ses usages.
Car nous savons, par l'intermédiaire notamment de saint Jean Cassien, que les traditions égyptiennes ont alimenté surtout la vie monastique occidentale puis l'antique liturgie dite "des Gaules" qui, en disparaissant au 10è.S au profit du rite romain l'a considérablement enrichi du meilleur de son hymnologie et de ses usages.
Ainsi le
territoire de l'Eglise copte-orthodoxe française n'est pas une terre vierge
sans référence à la Parole du Christ et la tradition apostolique. Ceux qui
s'approchent de notre Eglise sont marqués consciemment ou non par une culture
chrétienne que nous ne pouvons pas dédaigner.
Sans être étrangers au Christ, ils découvrent l'Eglise copte souvent dans la lecture et la méditation des écrits parfaitement intègres des théologiens de l'Eglise d'Egypte et la douce et saine spiritualité des pères du désert. La liturgie copte par sa simplicité et sa profondeur mystique illumine leur esprit, leur âme, et libère le corps.
Sans être étrangers au Christ, ils découvrent l'Eglise copte souvent dans la lecture et la méditation des écrits parfaitement intègres des théologiens de l'Eglise d'Egypte et la douce et saine spiritualité des pères du désert. La liturgie copte par sa simplicité et sa profondeur mystique illumine leur esprit, leur âme, et libère le corps.
2.Un mystère, des liturgies
Toutes les
Eglises orthodoxes placent leur liturgie sous le patronage d'un père de
l'Eglise, saint Marc, saint Cyrille, saint Basile, saint Grégoire, saint Jean
Chrysostome, saint Athanase, saint Jacques. En fait, l'historien des rites observe
que toutes ces liturgies ont une source commune, la Tradition Apostolique qui
s'enracine dans l'obéissance au commandement du Seigneur de faire mémoire de
son Alliance en son sang.
De plus
toutes les liturgies traditionnelles possèdent les mêmes structures et par
l'influence des pèlerinages ont parfois échangé certains éléments rituels et
hymnodiques, cette compénétration des rites a été mise en exergue par Baumstark
dans son ouvrage "Liturgie comparée".
Ce qui fait la différence entre toutes ces liturgies, c'est justement le principe de localité:
l'Esprit Saint parle la langue de chaque peuple et l'Eglise a sanctifié la culture et l'expression de tous les peuples en respectant leur génie.
Ce qui fait la différence entre toutes ces liturgies, c'est justement le principe de localité:
l'Esprit Saint parle la langue de chaque peuple et l'Eglise a sanctifié la culture et l'expression de tous les peuples en respectant leur génie.
3.La liturgie selon saint Basile pour les français.
L'Eglise copte-orthodoxe
française doit tout en étant parfaitement fidèle à la tradition alexandrine
mettre en oeuvre le principe de liturgie locale. Car l'Eglise existe surtout
par sa liturgie, c'est elle qui forge son identité et proclame sa foi.
Il ne suffit pas de traduire mot à mot un texte pour en faire une liturgie locale. Il faut une traduction-adaptation qui respecte scrupuleusement le texte original tout en s'adaptant au génie de la langue de réception.
Pour le français, il ne faut pas craindre de supprimer ce que la syntaxe réprouve, raccourcir le texte de toutes les répétitions mal acceptées par notre langue, couper par la ponctuation ou par l'invocation Kyrie eleison, les phrases trop longues, trouver les images qui correspondent exactement à la pensée. On ne s'interdira pas à retrouver, par l'histoire du texte, la version originale: plus près de la source, on a des chances de parvenir à l'universel, la vraie catholicité, et paradoxalement ancrer la tradition locale.
Notre
liturgie copte de saint Basile par la richesse de son expression, sa rigueur
dogmatique, la noblesse de son rite, est parfaitement apte à devenir notre
liturgie française, pourvu que l'on mette en oeuvre les principes traditionnels
d'acclimatation.
Sous la
direction d'Abba Marcos, la dernière édition de la liturgie complète a été
publiée en 1990 essentiellement pour les communautés d'immigrés. Cette
traduction trans-linéaire reste très utile, parfait reflet des livres sacrés de
l'Eglise -Mère, elle doit être connue de tous, prêtres, diacres, fidèles.
Chaque communauté doit être capable de célébrer ainsi.
Toutefois,
même dans les paroisses égyptiennes la liturgie est aménagée, pour correspondre
aux besoins de la communauté, par des coupures ou des prières dites secrètement
par le prêtre concélébrant pendant que le premier prêtre ou les diacres en
chantent d'autres. Le projet ad experimendum d'une liturgie française selon la
tradition alexandrine a l'ambition de répondre traditionnellement aux besoins
des jeunes communautés occidentales.
4. La liturgie française selon saint Basile
Principes
généraux:
La liturgie est l'oeuvre de tout le peuple sacerdotal assemblé par l'appel du Seigneur pour célébrer hiérarchiquement le Mystère du salut sous la présidence du Christ lui-même. Tous, prêtres, diacres, ministres et fidèles concélèbrent chacun à sa place.
Tous sont concernés, on évitera autant que possible les prières secrètes et les monitions diaconales ne correspondant plus à aucune réalité. A ce propos, il faut se souvenir que les monitions diaconales se sont développées après la conversion des empereurs qui a eu pour conséquence d'introduire dans l'Eglise une grande masse de nouveaux chrétiens. Ceux-ci se conduisaient comme lors des sacrifices païens: ils étaient présents mais s'occupaient de toutes autres choses et, comme le dit saint Jean Chrysostome, profitaient de leur rencontre pour régler leurs affaires. Il fallait les rappeler à l'ordre.
Nos communautés sont désormais constitués de chrétiens conscients de leur dignité, attentifs aux paroles sacrées, beaucoup de monitions diaconales n'ont plus leur raison d'être.
La liturgie est l'oeuvre de tout le peuple sacerdotal assemblé par l'appel du Seigneur pour célébrer hiérarchiquement le Mystère du salut sous la présidence du Christ lui-même. Tous, prêtres, diacres, ministres et fidèles concélèbrent chacun à sa place.
Tous sont concernés, on évitera autant que possible les prières secrètes et les monitions diaconales ne correspondant plus à aucune réalité. A ce propos, il faut se souvenir que les monitions diaconales se sont développées après la conversion des empereurs qui a eu pour conséquence d'introduire dans l'Eglise une grande masse de nouveaux chrétiens. Ceux-ci se conduisaient comme lors des sacrifices païens: ils étaient présents mais s'occupaient de toutes autres choses et, comme le dit saint Jean Chrysostome, profitaient de leur rencontre pour régler leurs affaires. Il fallait les rappeler à l'ordre.
Nos communautés sont désormais constitués de chrétiens conscients de leur dignité, attentifs aux paroles sacrées, beaucoup de monitions diaconales n'ont plus leur raison d'être.
On proposera
ad libitum au célébrant des usages antiques laissés de côté actuellement en
Egypte en raison du poids de l'histoire. Ces pratiques, connues jadis des rites
égyptiens sont en harmonie avec toutes les autres liturgies orthodoxes
célébrées sur notre sol.
Addendum avril 2006: cette note et le projet d'ordo occidentalisé de la liturgie Alexandrine selon saint Basile joint a été rédigé en janvier 1994 ,approuvé et autorisé par son Eminence le métropolite Marcos, et présenté en juin 1995 à Sa Sainteté Abba Shénouda III.
La mise en place généralisée de cet ordo n'a pas abouti dans les paroisses françaises suite à l'autorisation d'utilisation de la liturgie dite "des Gaules".
L'utilisation de cet ordo "des Gaules" a maintenant été suspendue par décision du 13 avril 2006
Projet d'ordo de la liturgie de la sainte Oblation selon saint Basile
suivant la tradition ancienne d'Alexandrie
1.PRESENTATION DES OBLATS: selon l'ordo commun (on entend par là, l'ordo des livres égyptiens actuellement en vigueur),
2.PRIERE
D'ACTION DE GRACE : selon
l'ordo commun
3.PRIERE
D'OBLATION DE SAINT MARC. Elle peut être repoussée avant le symbole de la foi, si les dons sont
préparés sur l'autel latéral. (voir justification plus loin)
4.PRIERE
D'ABSOLUTION: selon
l'ordo commun
toutefois la dernière phrase "car il est béni et plein de gloire ton Nom saint...) devra être chanté solennellement comme véritable introduction à la liturgie.
toutefois la dernière phrase "car il est béni et plein de gloire ton Nom saint...) devra être chanté solennellement comme véritable introduction à la liturgie.
5.ENCENSEMENT: selon l'ordo commun,
le choeur chantera les tropaires des fêtes ou en temps ordinaire l'hymne de saint Sévère "monogenes" attesté par les Mss. les plus anciens des liturgies de saint Marc et de saint Basile provenant probablement du monastère saint Macaire et écrits vers le 10è.S.Ils ont servi à l'édition imprimée réalisée par Renaudot au 18è.S. Cette source de la liturgie originale alexandrine représente pourles occidentaux, un typikon idéal.
le choeur chantera les tropaires des fêtes ou en temps ordinaire l'hymne de saint Sévère "monogenes" attesté par les Mss. les plus anciens des liturgies de saint Marc et de saint Basile provenant probablement du monastère saint Macaire et écrits vers le 10è.S.Ils ont servi à l'édition imprimée réalisée par Renaudot au 18è.S. Cette source de la liturgie originale alexandrine représente pourles occidentaux, un typikon idéal.
6. PETITES
ORAISONS: elles ne
resteront pas confidentielles mais chantées à haute voix selon la tradition
ancienne. Les liturgies byzantines ont gardé cet usage, la liturgie occidentale
rénovée l'a retrouvé.
Le génie de la langue française supporte mal les répétitions, aussi on pourra, s'il y a un diacre ordonné ne chanter que la partie diaconale.
Le génie de la langue française supporte mal les répétitions, aussi on pourra, s'il y a un diacre ordonné ne chanter que la partie diaconale.
7. LECTURES
BIBLIQUES ET SYNAXAIRE: selon l'ordo commun,
on pourra ad libitum faire précéder chaque lecture d' un verset de psaume, tropaires ou d'acclamation pour la hiérarchie chanté par tout le peuple; actuellement la liturgie égyptienne les regroupe avant l'épître catholique comme semble-t-il l' usage le plus ancien. On peut préférer la forme "graduel" avant chaque lecture pour permettre au peuple de participer par le chant à cette partie de la liturgie et lui permettre, grâce à la coupure ainsi causée, d'être plus attentif au contenu des lectures.
on pourra ad libitum faire précéder chaque lecture d' un verset de psaume, tropaires ou d'acclamation pour la hiérarchie chanté par tout le peuple; actuellement la liturgie égyptienne les regroupe avant l'épître catholique comme semble-t-il l' usage le plus ancien. On peut préférer la forme "graduel" avant chaque lecture pour permettre au peuple de participer par le chant à cette partie de la liturgie et lui permettre, grâce à la coupure ainsi causée, d'être plus attentif au contenu des lectures.
8 .TRISAGION:
selon l'ordo
commun
9 ORAISON DE L'EVANGILE, VERSET PSALMIQUE, ALLELUIA ET LECTURE DE L'EVANGILE: selon l'ordo commun
10.GRANDES
INTERCESSIONS selon
l'ordo commun
dans le texte reçu en Egypte le diacre reprend en monition les paroles du prêtre, aussi pour éviter des répétitions fastidieuses on peut se limiter à la partie du prêtre. Les Mss anciens de la liturgie de saint Saint Marc et saint Basile donnent ce modèle.
La teneur des oraisons, selon le style des prières synagogales et repris par la célèbre bénédiction de saint Clément de Rome (1er. S.) en fait un texte exclusivement sacerdotal.
dans le texte reçu en Egypte le diacre reprend en monition les paroles du prêtre, aussi pour éviter des répétitions fastidieuses on peut se limiter à la partie du prêtre. Les Mss anciens de la liturgie de saint Saint Marc et saint Basile donnent ce modèle.
La teneur des oraisons, selon le style des prières synagogales et repris par la célèbre bénédiction de saint Clément de Rome (1er. S.) en fait un texte exclusivement sacerdotal.
11. ENCENSEMENT ET "ENTREE DE
DONS": aujourd'hui
la liturgie copte ne connaît plus cette pratique.
Saint Justin le premier père décrivant vers 150 la liturgie eucharistique selon la tradition des apôtres décrit très bien cette action après les grandes oraisons. La liturgie de saint Marc citée plus haut la mentionne accompagnée du chant des "chérubins".
La liturgie copte de saint Basile, jusqu'aux réformes du patriarche Gabriel Ibn Turaik (12è.S.) connaissait une "entrée des dons de l'autel de préparation à l'autel du sacrifice". Cette entrée qui n'a pas l'ampleur de celle du rite byzantin est attestée aussi par une lettre de Macaire, secrétaire du 58è pape d'Alexandrie Cosme III, (920-932).
Sans procession des dons qui sont déposés dès la sainte préparation sur l'autel, il paraît bon de marquer le passage à la "liturgie des fidèles" par un chant et un grand encensement.
Saint Justin le premier père décrivant vers 150 la liturgie eucharistique selon la tradition des apôtres décrit très bien cette action après les grandes oraisons. La liturgie de saint Marc citée plus haut la mentionne accompagnée du chant des "chérubins".
La liturgie copte de saint Basile, jusqu'aux réformes du patriarche Gabriel Ibn Turaik (12è.S.) connaissait une "entrée des dons de l'autel de préparation à l'autel du sacrifice". Cette entrée qui n'a pas l'ampleur de celle du rite byzantin est attestée aussi par une lettre de Macaire, secrétaire du 58è pape d'Alexandrie Cosme III, (920-932).
Sans procession des dons qui sont déposés dès la sainte préparation sur l'autel, il paraît bon de marquer le passage à la "liturgie des fidèles" par un chant et un grand encensement.
Le chant des fidèles pourra être le
chérubikon ou l'hymne dite de saint Basile emprunté à la liturgie de saint
Jacques.
Le prêtre peut ad libitum faire précéder l'entrée par la conclusion de la prière d'entrée de saint Sévère (invoquez avec moi l'Esprit Saint... )
Le prêtre peut ad libitum faire précéder l'entrée par la conclusion de la prière d'entrée de saint Sévère (invoquez avec moi l'Esprit Saint... )
12. PRIERE
D'OBLATION DE SAINT MARC: Si on a procédé à l'entrée selon l'usage antique
on peut dire ici la prière d'Oblation de saint Marc. Les Mss anciens cités plus
haut la placent effectivement à cet endroit.
(ces deux éléments 11 & 12 peuvent sans difficulté être omis pour retrouver la structure de l'ordo commun)
13. SYMBOLE
DE LA FOI: selon l'ordo commun
BAISER DE
PAIX: selon
l'ordo commun
on ne coupera pas l'oraison sacerdotale par la monition diaconale.
on ne coupera pas l'oraison sacerdotale par la monition diaconale.
14. INTRODUCTION
A L'ANAPHORE: selon l'ordo commun
15.ANAPHORE: selon l'ordo commun
comme pour les grandes oraisons, et pour les mêmes raisons, les mémoires ne seront pas entrecoupées par les monitions diaconales. (L'ordo déjà citée de la liturgie de saint Marc, place les mémoires dans la première partie de l'anaphore et ne possède pas de répétitions diaconales. La liturgie ancienne de saint Basile se conforme à cette pratique. Il semble que le doublon diaconal se soit installé lorsque la liturgie de saint Marc s'est appelée dans les Mss liturgie de saint Cyrille).
Selon le temps liturgique, le célébrant utilisera les anaphores de saint Marc/Cyrille ou de saint Grégoire à la place de celle de saint Basile.
La conclusion de la doxologie ( Comme il était, comme il est , comme il sera...) retrouvera sa place rationnelle et pourra être chantée par tout le peuple.
comme pour les grandes oraisons, et pour les mêmes raisons, les mémoires ne seront pas entrecoupées par les monitions diaconales. (L'ordo déjà citée de la liturgie de saint Marc, place les mémoires dans la première partie de l'anaphore et ne possède pas de répétitions diaconales. La liturgie ancienne de saint Basile se conforme à cette pratique. Il semble que le doublon diaconal se soit installé lorsque la liturgie de saint Marc s'est appelée dans les Mss liturgie de saint Cyrille).
Selon le temps liturgique, le célébrant utilisera les anaphores de saint Marc/Cyrille ou de saint Grégoire à la place de celle de saint Basile.
La conclusion de la doxologie ( Comme il était, comme il est , comme il sera...) retrouvera sa place rationnelle et pourra être chantée par tout le peuple.
16. LES
PRIERES DE FRACTION: seront
simplifiées selon l'ordo de saint Marc.
17. PRIERE
DOMINICALE, ELEVATION ET COMMIXION selon l'ordo commun
18. COMMUNION
ET FIN DE LA LITURGIE: selon
l'ordo commun
Le prêtre pourra ad libitum pendant le chant du peuple, rapporter les dons consacrés restants à l'autel de préparation et donc purifier les vases sacrés secrètement et consciencieusement après le renvoi des fidèles.
Le prêtre pourra ad libitum pendant le chant du peuple, rapporter les dons consacrés restants à l'autel de préparation et donc purifier les vases sacrés secrètement et consciencieusement après le renvoi des fidèles.
Ce projet
d'ordo est parfaitement fidèle à l'esprit de la liturgie alexandrine, il ne
contient aucune nouveauté, pourtant il est aussi parfaitement ouvert au
caractère français. Un copte égyptien peut parfaitement suivre la liturgie
"française" en ayant sous les yeux un livre de l'Eglise-Mère en copte
ou en arabe. Il libère la prière de particularismes parfaitement légitimes en
Egypte mais qui peuvent être étouffant pour un occidental.
Il est bien
entendu que les livres sacrés de l'Eglise d'Egypte restent l'unique
référence canonique.